LA BAIE DE MORAMBA
Itinéraire détaillé :
ANDILANA / MAROTONY
Tôt le matin, embarquement depuis la plage d’Andilana à bord de Fa Izy en direction de la presqu’île d’Ampasindava. Appelée « Grande terre à l’ouest » par les habitants de Nosy Be, sa taille et son relief font d’elle un ensemble à part dans la géographie du nord-ouest. Dominé par plusieurs massifs montagneux, son littoral échancré offre de nombreux abris pour les navigateurs. Première halte du voyage : un spot corallien proche de l’île d’Ankazoberavina, idéal pour une séance de snorkelling. Les eaux chaudes du Canal du Mozambique, abrite ici une biodiversité aquatique d’une richesse exceptionnelle, avec le passage saisonnier des baleines à bosse et des requins baleines. Déjeuner à bord, puis poursuite de la navigation jusqu’à Marotony, un village situé dans une baie plus ouverte que la Baie des Russes sa voisine. Dîner et nuit en bivouac sur la plage.
MAROTONY / ANTANIMORA
Départ dans les premières lueurs de l’aube pour une journée de cabotage le long des côtes sauvages de la Grande Terre. Petit déjeuner et déjeuner à bord, tandis que se succèdent plages interminables et mangroves encerclées de montagnes. Plus loin apparaissent les 4 îles Radama, face à la baie de Sahamalaza qui marque la limite de la Presqu’île d’Ampasindava. Si l’archipel a été nommé à la mémoire d’un roi merina conquérant, chacune porte un nom Sakalava. Ce royaume qui a dominé une grande partie de la côte ouest du XVI au XVIIIème, traitait avec les navires qui reliaient Madagascar, les Comores et Zanzibar à l’Arabie ou l’Inde. En pénétrant dans l’archipel, le boutre laisse Kalakajoro à tribord puis Berafia à bâbord, avant de rejoindre Antanimora qui offre le meilleur mouillage ainsi qu’un hébergement en case traditionnelle au village d’Antanifaly pour le dîner et la nuit.
ANTANIMORA / NOSY LAVA
Le petit déjeuner est servi à bord au moment où le boutre s’éloigne en laissant les Radama dans son sillage. Quelques encablures vers le sud, Nosy Saba marque le passage à un climat beaucoup plus sec. C’est en débarquant à Nosy Lava après le déjeuner que le contraste se fait ressentir tant le lieu semble aride. Il faut dire que son histoire d’enfer carcéral donne chaud, l’île ayant servi de bagne pendant la colonisation puis de prison pour l’Etat malgache jusqu’en 2002. Nosy Lava est surtout un territoire sacré pour la dynastie locale Sakalava qui est encore dirigée par des Reines. Depuis les ruines du pénitencier, un sentier permet de parcourir son relief vallonné pour rejoindre l’ancien phare qui domine l’île et ses eaux turquoises, avec la côte ouest malgache en arrière-plan. Retour sur la plage dans la lumière du couchant pour le dîner et la nuit en bivouac.
NOSY LAVA / MORAMBA
En quittant Nosy Lava dans le calme du matin, la traversée de la Baie de Narindra qui s’enfonce profondément dans l’intérieur des terres, est plus facile pour la navigation à la voile. C’est aussi l’heure où le chassé-croisé des pirogues, des boutres et des goélettes est le plus intense. Ces embarcations sont autant de témoins silencieux de l’origine ultramarine du peuple malgache. Ils constituent encore aujourd’hui l’essentiel de la flotte qui relie les différents villages de la côte ouest. Le petit-déjeuner et le déjeuner sont servis à bord, avant de pénétrer l’après-midi dans la Baie de Moramba qui constitue l’étape la plus méridionale et le point d’orgue du voyage. Le lieu est si féérique que 3 jours sont nécessaires pour en profiter pleinement. C’est là que Brigitte offre aux navigateurs de passage le gîte et le couvert, là où tout n’est que simplicité, calme et volupté.
MORAMBA
Il faut se lever avec le jour dans ce lieu hors du commun, comme au premier matin du monde. Les nuits bercées par les bruits de la brousse se passent dans une case en bambou posée à même le sable. Son agencement et sa décoration sont en parfaite harmonie avec le paysage. Le chant des oiseaux emplit l’air, tandis que des lémuriens sifaka passent devant les yeux ébahis du voyageur fraîchement débarqué. Juste devant la plage se trouve un tableau des plus fascinants, composé d’îlots calcaires comme suspendus au-dessus de l’eau. Curiosités géologiques formées par l’érosion, ces tsingy marins abritent une flore digne d’un jardin jurassique.
De majestueux baobabs dominent cet arboretum de plantes endémiques qui, en poussant sur la roche acérée, sont à l’abri de l’homme. Pas de programme pour ces 2 journées mais juste des propositions pour s’immerger dans la nature, alternant avec de longs moments contemplatifs. Parmi les balades possibles il y a l’immense baie à explorer avec l’annexe du boutre, au bord des îlots et à l’intérieur de la mangrove. Puis viennent les marches, le long des crêtes, en traversant les villages, la visite de la grotte ou celle de la forêt sacrée, autant de moyens pour approcher en douceur ce paradis perdu. Chaque soir le coucher du soleil vient embraser un horizon peuplé par les ombres chinoises. La nuit est alors le moment propice pour imaginer à la table de Brigitte, le monde après son premier matin.
MORAMBA / ANALALAVA
Difficile de quitter un tel endroit mais c’est à l’aube qu’il faut reprendre la mer pour faire cap au nord. Le petit déjeuner est servi alors que la Baie de Moramba a disparu dans le sillage du boutre. Après la pointe qui marque l’entrée de la Baie de Narindra, le courant et le vent peuvent être forts si le varatraza souffle depuis l’Est. Une fois dépassée l’embouchure, le trajet est plus calme pour rejoindre Analalava. Déjeuner à bord avant d’accoster sur la Grande Terre, dans cette bourgade du bout du monde. Ancien chef-lieu de province, elle a sombré dans l’oubli depuis que le tracé de la route nationale a été dévié dans les années 60. Aujourd’hui c’est une piste pénible ou un voyage fluvial d’une journée sur la Loza qui permettent de rejoindre la RN6, axe routier reliant la Capitale au nord du pays. Seules les anciennes bâtisses rappellent le souvenir du passé colonial de cet endroit teinté de nonchalance. Dîner et nuit à l’hôtel.
ANALALAVA / AMPASIPITILY
Départ matinal depuis Analalava pour continuer la navigation en sens inverse vers le nord. Les paysages qui défilent sont caractéristiques du climat semi-aride de toute cette partie du littoral jusqu’à Majunga. Des plages et des dunes de sable blanc, succèdent aux bras de mangrove appelés kinga en malgache. La palette des verts : cocotiers, filaos ou vestiges de forêt sèche contraste agréablement avec le rouge latéritique et le bleu de l’azur. Dans ce décor, le ballet des voiles triangulaires ou trapézoïdales représente un spectacle intemporel. Seuls le petit-déjeuner et le déjeuner viennent interrompre cette contemplation reposante avant de débarquer à Ampasipitily. Ce village sakalava représente bien le mode de vie des communautés de pêcheurs de la côte ouest. Le marché du jeudi y est très animé et ses hauteurs offrent une jolie balade au couchant, avant l’installation pour le dîner et la nuit en bivouac.
AMPASIPITILY / BARAMAHAMAY
Depuis Amapasipitily la route qui mène à la prochaine étape, l’estuaire de la Baramahamay, passe légèrement à l’ouest des Radama avant de longer la côte. Après un départ matinal, le petit-déjeuner et le déjeuner sont servis sur le bateau. Sur cette partie du littoral, c’est à nouveau la luxuriance de la végétation qui frappe l’œil. Une forêt dense, bien qu’abîmée par endroit, surplombe des plages et des cocoteraies immenses. La ligne de crête est interrompue par une petite passe qui dévoile à peine un immense amphithéâtre entre mer et montagne. Le boutre pénètre au cœur de ce paysage à couper le souffle, et c’est avec l’annexe du bateau que se remonte la mangrove à la rencontre de ses habitants et de sa faune. Retour dans l’estuaire de la Baramahamay dans la lumière dorée du couchant, puis dîner et nuit dans les cases traditionnelles de Josiane et Théophile.
BARAMAHAMAY / NOSY IRANJA / ANDILANA
Courte navigation matinale et petit déjeuner à bord avant de rejoindre Nosy Iranja. Ces deux îlots reliés par une langue de sable blanc composent un véritable décor de carte postale, entre le village de pêcheurs où mouillent quelques pirogues et le phare datant de l’époque coloniale. Avant l’afflux des touristes venus de Nosy Be, petit tour de l’île à pieds puis baignade dans les eaux turquoises où nagent de nombreuses tortues. Retour à bord pour lever l’ancre et déjeuner pendant que l’alizée ramène le boutre vers son port d’attache au nord de l’île aux parfums. Même une fois en vue, il faut encore toute l’après-midi pour atteindre les côtes de Nosy Be, longer l’ile de Sakatia et finir ce périple au soleil couchant dans la Baie d’Andilana.
ANDILANA / MAROTONY
Tôt le matin, embarquement depuis la plage d’Andilana à bord de Fa Izy en direction de la presqu’île d’Ampasindava. Appelée « Grande terre à l’ouest » par les habitants de Nosy Be, sa taille et son relief font d’elle un ensemble à part dans la géographie du nord-ouest. Dominé par plusieurs massifs montagneux, son littoral échancré offre de nombreux abris pour les navigateurs. Première halte du voyage : un spot corallien proche de l’île d’Ankazoberavina, idéal pour une séance de snorkelling. Les eaux chaudes du Canal du Mozambique, abrite ici une biodiversité aquatique d’une richesse exceptionnelle, avec le passage saisonnier des baleines à bosse et des requins baleines. Déjeuner à bord, puis poursuite de la navigation jusqu’à Marotony, un village situé dans une baie plus ouverte que la Baie des Russes sa voisine. Dîner et nuit en bivouac sur la plage.
MAROTONY / ANTANIMORA
Départ dans les premières lueurs de l’aube pour une journée de cabotage le long des côtes sauvages de la Grande Terre. Petit déjeuner et déjeuner à bord, tandis que se succèdent plages interminables et mangroves encerclées de montagnes. Plus loin apparaissent les 4 îles Radama, face à la baie de Sahamalaza qui marque la limite de la Presqu’île d’Ampasindava. Si l’archipel a été nommé à la mémoire d’un roi merina conquérant, chacune porte un nom Sakalava. Ce royaume qui a dominé une grande partie de la côte ouest du XVI au XVIIIème, traitait avec les navires qui reliaient Madagascar, les Comores et Zanzibar à l’Arabie ou l’Inde. En pénétrant dans l’archipel, le boutre laisse Kalakajoro à tribord puis Berafia à bâbord, avant de rejoindre Antanimora qui offre le meilleur mouillage ainsi qu’un hébergement en case traditionnelle au village d’Antanifaly pour le dîner et la nuit.
ANTANIMORA / NOSY LAVA
Le petit déjeuner est servi à bord au moment où le boutre s’éloigne en laissant les Radama dans son sillage. Quelques encablures vers le sud, Nosy Saba marque le passage à un climat beaucoup plus sec. C’est en débarquant à Nosy Lava après le déjeuner que le contraste se fait ressentir tant le lieu semble aride. Il faut dire que son histoire d’enfer carcéral donne chaud, l’île ayant servi de bagne pendant la colonisation puis de prison pour l’Etat malgache jusqu’en 2002. Nosy Lava est surtout un territoire sacré pour la dynastie locale Sakalava qui est encore dirigée par des Reines. Depuis les ruines du pénitencier, un sentier permet de parcourir son relief vallonné pour rejoindre l’ancien phare qui domine l’île et ses eaux turquoises, avec la côte ouest malgache en arrière-plan. Retour sur la plage dans la lumière du couchant pour le dîner et la nuit en bivouac.
NOSY LAVA / MORAMBA
En quittant Nosy Lava dans le calme du matin, la traversée de la Baie de Narindra qui s’enfonce profondément dans l’intérieur des terres, est plus facile pour la navigation à la voile. C’est aussi l’heure où le chassé-croisé des pirogues, des boutres et des goélettes est le plus intense. Ces embarcations sont autant de témoins silencieux de l’origine ultramarine du peuple malgache. Ils constituent encore aujourd’hui l’essentiel de la flotte qui relie les différents villages de la côte ouest. Le petit-déjeuner et le déjeuner sont servis à bord, avant de pénétrer l’après-midi dans la Baie de Moramba qui constitue l’étape la plus méridionale et le point d’orgue du voyage. Le lieu est si féérique que 3 jours sont nécessaires pour en profiter pleinement. C’est là que Brigitte offre aux navigateurs de passage le gîte et le couvert, là où tout n’est que simplicité, calme et volupté.
MORAMBA
Il faut se lever avec le jour dans ce lieu hors du commun, comme au premier matin du monde. Les nuits bercées par les bruits de la brousse se passent dans une case en bambou posée à même le sable. Son agencement et sa décoration sont en parfaite harmonie avec le paysage. Le chant des oiseaux emplit l’air, tandis que des lémuriens sifaka passent devant les yeux ébahis du voyageur fraîchement débarqué. Juste devant la plage se trouve un tableau des plus fascinants, composé d’îlots calcaires comme suspendus au-dessus de l’eau. Curiosités géologiques formées par l’érosion, ces tsingy marins abritent une flore digne d’un jardin jurassique.
De majestueux baobabs dominent cet arboretum de plantes endémiques qui, en poussant sur la roche acérée, sont à l’abri de l’homme. Pas de programme pour ces 2 journées mais juste des propositions pour s’immerger dans la nature, alternant avec de longs moments contemplatifs. Parmi les balades possibles il y a l’immense baie à explorer avec l’annexe du boutre, au bord des îlots et à l’intérieur de la mangrove. Puis viennent les marches, le long des crêtes, en traversant les villages, la visite de la grotte ou celle de la forêt sacrée, autant de moyens pour approcher en douceur ce paradis perdu. Chaque soir le coucher du soleil vient embraser un horizon peuplé par les ombres chinoises. La nuit est alors le moment propice pour imaginer à la table de Brigitte, le monde après son premier matin.
MORAMBA / ANALALAVA
Difficile de quitter un tel endroit mais c’est à l’aube qu’il faut reprendre la mer pour faire cap au nord. Le petit déjeuner est servi alors que la Baie de Moramba a disparu dans le sillage du boutre. Après la pointe qui marque l’entrée de la Baie de Narindra, le courant et le vent peuvent être forts si le varatraza souffle depuis l’Est. Une fois dépassée l’embouchure, le trajet est plus calme pour rejoindre Analalava. Déjeuner à bord avant d’accoster sur la Grande Terre, dans cette bourgade du bout du monde. Ancien chef-lieu de province, elle a sombré dans l’oubli depuis que le tracé de la route nationale a été dévié dans les années 60. Aujourd’hui c’est une piste pénible ou un voyage fluvial d’une journée sur la Loza qui permettent de rejoindre la RN6, axe routier reliant la Capitale au nord du pays. Seules les anciennes bâtisses rappellent le souvenir du passé colonial de cet endroit teinté de nonchalance. Dîner et nuit à l’hôtel.
ANALALAVA / AMPASIPITILY
Départ matinal depuis Analalava pour continuer la navigation en sens inverse vers le nord. Les paysages qui défilent sont caractéristiques du climat semi-aride de toute cette partie du littoral jusqu’à Majunga. Des plages et des dunes de sable blanc, succèdent aux bras de mangrove appelés kinga en malgache. La palette des verts : cocotiers, filaos ou vestiges de forêt sèche contraste agréablement avec le rouge latéritique et le bleu de l’azur. Dans ce décor, le ballet des voiles triangulaires ou trapézoïdales représente un spectacle intemporel. Seuls le petit-déjeuner et le déjeuner viennent interrompre cette contemplation reposante avant de débarquer à Ampasipitily. Ce village sakalava représente bien le mode de vie des communautés de pêcheurs de la côte ouest. Le marché du jeudi y est très animé et ses hauteurs offrent une jolie balade au couchant, avant l’installation pour le dîner et la nuit en bivouac.
AMPASIPITILY / BARAMAHAMAY
Depuis Amapasipitily la route qui mène à la prochaine étape, l’estuaire de la Baramahamay, passe légèrement à l’ouest des Radama avant de longer la côte. Après un départ matinal, le petit-déjeuner et le déjeuner sont servis sur le bateau. Sur cette partie du littoral, c’est à nouveau la luxuriance de la végétation qui frappe l’œil. Une forêt dense, bien qu’abîmée par endroit, surplombe des plages et des cocoteraies immenses. La ligne de crête est interrompue par une petite passe qui dévoile à peine un immense amphithéâtre entre mer et montagne. Le boutre pénètre au cœur de ce paysage à couper le souffle, et c’est avec l’annexe du bateau que se remonte la mangrove à la rencontre de ses habitants et de sa faune. Retour dans l’estuaire de la Baramahamay dans la lumière dorée du couchant, puis dîner et nuit dans les cases traditionnelles de Josiane et Théophile.
BARAMAHAMAY / NOSY IRANJA / ANDILANA
Courte navigation matinale et petit déjeuner à bord avant de rejoindre Nosy Iranja. Ces deux îlots reliés par une langue de sable blanc composent un véritable décor de carte postale, entre le village de pêcheurs où mouillent quelques pirogues et le phare datant de l’époque coloniale. Avant l’afflux des touristes venus de Nosy Be, petit tour de l’île à pieds puis baignade dans les eaux turquoises où nagent de nombreuses tortues. Retour à bord pour lever l’ancre et déjeuner pendant que l’alizée ramène le boutre vers son port d’attache au nord de l’île aux parfums. Même une fois en vue, il faut encore toute l’après-midi pour atteindre les côtes de Nosy Be, longer l’ile de Sakatia et finir ce périple au soleil couchant dans la Baie d’Andilana.
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